Rencontres

Portrait de Papier Tigre, duo rugissant

Bienvenue dans l’univers graphique et fonctionnel de Maxime et Julien, fondateurs de Papier Tigre. Chez eux, les histoires se racontent sur papier. Recyclé, coloré, astucieux et contemporain, il se plie, se crayonne et se personnalise. Jusqu’à la dernière page, votre imagination n’a aucune limite. 

Voisins de quartier et copains de soirées, ces amateurs de carnets, stylos et objets de bureaux donnent le ton en quelques coups de crayons. Vous l’aurez compris, ils sont en pleine forme, surmotivés depuis la réouverture de leur concept boutique. Une question pourtant reste en suspens, sont-ils plutôt papier, cailloux ou ciseaux ? 

Pouvez-vous s’il-vous-plaît vous présenter ?

Julien : Bonjour, je suis Julien, je suis designer, mais je suis très ouvert.

Maxime : Bonjour, je suis Maxime, je ne suis pas designer, mais aussi très ouvert.

Quoi de prévu aujourd’hui ?

J : Aujourd’hui je vais me reposer : je vais peindre des statues de cactus et des pinces de homards géantes en carton, à la campagne.

M : Aujourd’hui on est samedi, je me suis levé super tard, je bois du café à outrance. Je vais aller faire du yoga, remplir le frigo et rester loin de l’agitation du quotidien.

Un moment préféré de la journée ?

J : Quand tout commence, le matin, quand tout est possible.

M : Quand tout s’arrête, tous les soirs, au moment d’aller se coucher.

Place des Vosges,
90% de mon temps à Paris.

Que faites-vous pour vous sentir bien ?

J : Je m’entoure de jeunes gens brillants et en pleine forme et j’absorbe leur énergie ! Et j’essaye de manger sainement et de bien dormir.

M : Deux choses : du sport à midi, je transpire un max, et un bain le soir, je transpire aussi un max. Ça me permet de faire le point, de réfléchir, de me poser et d’ajuster.

D’ailleurs, c’est quoi pour vous se sentir bien ?

J : Être au bon endroit, au bon moment, avec les bonnes personnes.

M : Etre au bon endroit, au bon moment, avec les bonnes personnes (oui oui, j’ai copié).

Un quartier fétiche ?

J : Canal Saint-Martin / 11ème / Haut Marais : on va parler gentrification et bobo land, mais c’est là que je suis né, que j’ai grandi, que j’ai fait mes études, que je travaille et que j’élève ma fille. C’est mon bled.

M : Fastoche, le triangle Cirque d’Hiver, mairie du 11ème, Place des Vosges ; 90% de mon temps à Paris.

Une saison favorite ?

J : Le printemps.

M : Certainement pas l’automne, mais carrément l’été.

La trouvaille dont vous êtes le plus fier ?

J : Celle que je viens de faire, jusqu’à la prochaine. Je m’enthousiasme pour un rien :)

M : J’ai redonné vie au vieil appareil photo argentique de mes parents, qui permet de figer des souvenirs précieux. 

Où vous sentez-vous le plus libres ?

J : Quand je nage dans la mer Egée.

M : Loin de tout, dans un hôtel où je vais tous les ans dans le Kerala en Inde.

Un bonheur simple ?

J : Un câlin de ma fille. Une tartine de vieux comté sur du pain, des amis.

M : Jouer avec mon chien, comme un gamin.

Une destination ?

J : L’errance.

M : Le sud de l’Inde, parce que c’est très différent de ce quotidien qui se ressemble, de New York à Tokyo.

Une obsession ?

J : Non.

M : Ma santé.

Un toc ? 

J : Le café.

M : Ma santé :-/ 

Un souvenir de vacances ? 

J : Mon mariage sur le quai de la gare déserte de Laksar Junction, en Inde, dans la nuit.  

M : 3700 kilomètres en Californie il y’a 6 ans ; un road trip passionnant et dépaysant, que je renouvelle cet été !

Votre madeleine de Proust ?

J : Les choux à la crème que rapportait mon grand-père du marché, dans notre maison de famille dans le Lot.

M : La tarte à la tomate de maman avec de la moutarde et des herbes de provence, super simple, super bonne, super super.

Quels invités à votre table pour une belle soirée ?

J : Ceux qui sont restés dîner parce que l’apéro imprévu ne s’est jamais arrêté.

M : Les copaings qui parlent fort, les bouteilles, les plats familiaux, une bougie Kerzon, tous ces ingrédients réunis.

Un plat qui vous donne toujours faim ?

J : Un plateau de fromages.

M : PIZZA-PIZZA-PIZZA.

Vous connaissez notre affection pour les senteurs et leurs évocations...

Y a t-il un parfum qui vous rassure en ce moment ?

J : Le pain grillé !!

M : Oui ! Un mélange d’huiles essentielles de lavande, néroli et ylang-ylang qui vient d’Australie et qui m’a été offert au Japon.

Un objet inestimable, celui qui vous accompagne partout ?

J : Ma trousse. Je me sens nu sans un stylo et un cutter à portée de main. Et souvent un mètre ou un pied à coulisse, j’ai besoin de mesurer, de visualiser ce que j’imagine, ce qui fait bien rire autour de moi. Mais je ne suis pas très matérialiste, je ne m’attache pas aux objets.

M : C’est triste, mais mon téléphone. Tout le reste, je peux le perdre et ça ira. 

Une rencontre marquante, celle qui vous trotte encore dans la tête aujourd’hui ?

J : Un jeune moine bouddhiste dans l'Himalaya, qui venait de s’échapper du Tibet, à qui Apple avait offert un laptop pour écrire son témoignage. Il était fort et fragile, je pense souvent à lui… Ça le fait bien comme réponse, non ? Mais en vrai, les deux rencontres de ma vie sont ma femme et ma fille !

M : Mon prof de Marketing & Advertising en Angleterre qui m’a fait réaliser que j’aimais ça.

Quels voisins êtes-vous ?

J : Je ne suis pas très diplomate en copro. Ceux que j’aime doivent bien m’aimer, les autres doivent me trouver indifférent ou antipathique, suivant ce qu’ils m’inspirent.

M : Le mec sympa, un peu dans la lune.

D’ailleurs, si vous jetez un oeil par la fenêtre, vous voyez quoi ? 

J : Les toits de Paris et au-dessus, le ciel. 

M : À droite, les toits de Paris, à gauche, les toits de Paris.

Quelle serait votre définition de la famille ?

J : Les proches avec lesquels on reste proche même quand on s’éloigne.

M : Les personnes (et les animaux) avec qui on se sent bien, qu’ils soient de sang ou de coeur. 

Le meilleur conseil que vous ayez reçu ? 

J : Travaille, tu vas y arriver.

M : La première idée n’est jamais la bonne, la deuxième peut-être.

Et le pire ?

J : N’abandonne jamais.

M : La première idée n’est jamais la bonne, la deuxième peut-être.

Kerzon en trois mots et en trois favoris ?

J : 3 mots : amitié, talent, plaisir. 3 favoris : La brume Filles du Calvaire (qui n’existe plus mais l’espoir fait vivre), le savon Feuilles d’Eucalyptus et Keriver - j’attends aussi le retour de cire et parquet, quelle que soit sa nouvelle forme.

M : Haaa Kerzon, c’est typiquement la famille ! En trois mots : innovation, qualité et bien être ; des qualités qu’on retrouve dans mes produits préférés : le parfum Kermosa, le spray Orange & Rhubarbe et la lessive Méga Propre.

Comme on ne se cache rien ici, auriez-vous une dernière confession à nous faire ?

J : J’adore traîner en peignoire.

M : Je regarde des clips de Beyoncé quand je m’ennuie, c’est honteux mais très satisfaisant. 

Qu’est-ce que vous avez prévu après ?

J : Je vous l’ai dit, je vais peindre des statues en carton.

M : Faire du café et boire du café.

Merci beaucoup.

J : C’est un plaisir.

M : Oui un vrai plaisir, on vous embrasse les Kerzon.

Le papier est leur terrain de jeu, amusez-vous avec eux
10 rue des Filles du Calvaire 75003 Paris

sur Instagram @papiertigram et retrouvez leurs super produits sur papiertigre.fr

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